Weborama présentait ce matin ses chiffres, faisait un point sur son positionnement 100% data et annonçait le lancement de Big Fish
Les chiffres, pour résumer :
- La société, basée à Paris, compte 220 personnes
- Elle est présente dans 30 pays, à travers 7 bureaux (et l'ouverture prochaine de Mexico)
- Son chiffre d'affaires a été en 2015 de 26,183 M€ contre 23,924 M€ en 2014, soit une croissance consolidée annuelle de +9,4%
- Il est généré à 70 % par l'international
Un positionnement 100% data company
Alain Lévy, Président de Weborama, en a profité pour faire un point sur le positionnement stratégique. La société a en effet connu 4 vies depuis sa création à la fin des années 90. Avec, au coeur de son métier, une constante : la data.
Weborama ne tire désormais plus aucun revenu de l'activité média, enterrée depuis quelque temps en fait - elle est exclusivement centrée sur la data. Elle traite la data, toute la data, en proposant une technologie développée depuis plus de 16 ans. A la différence des grands concurrents globaux que sont Google, Facebook, Sizmek, Oracle, la société française se veut à visage humain, notamment en accompagnant ses clients, en les formant et en les conseillant.
Concrètement, les activités de « data advertising » (adserving + DMP média) se portent bien, avec une croissance forte en Russie et en Italie, mais aussi en Amérique Latine.
L’année 2015 est surtout marquée par le développement sensible des activités « data strategy » (full DMP + data science) : l’offre exclusive Weborama construite depuis plusieurs années rencontre son marché.
Le positionnement repose sur une tendance de fond pour l'économie des marques : Alain Levy croit à
la data goodwill, en passe de dépasser par son importance la brand goodwill (qui a mis 50 ans à s'imposer) dans la valorisation.
Lancement de Big Fish
Enfin, Weborama a annoncé le lancement de Big Fish. Stéphane Levy, Directeur scientifique de Weborama, en a expliqué le modèle.
Il s'agit d'un outil de taxonomie multiple. Il permet à partir de n'importe quel corpus (Twitter, les pages web ou une pièce de Molière) d'identifier et créer des clusters (ensembles sémantiques homogènes) afin de les activer auprès des audiences. L'outil permet notamment de détecter les signaux faibles. Il sera en libre service, laissant les directeurs marketing gérer directement leurs clusters. Il est actuellement en test chez Orange et Axa. Pour Stéphane Levy,
il s'agit d'une première : à ma connaissance aucune technologie ne propose à la fois la création de clusters et l'activation média.