RH

USI 2018. Renée Mauborgne (Blue Ocean shift) : vers la création non disruptive ?

Et si l’on parlait de création non disruptive ?

A l’occasion de l’USI 2018, Renée Mauborgne, Professeur de Stratégie à L’INSEAD présentait : Blue Ocean Shift , la suite de Blue Ocean co-écrit avec W Chan Kim consacrée aux nouvelles stratégies des  entreprises agiles.

Conçu pour rendre sa concurrence "non pertinente" en créant une toute nouvelle demande, Blue Ocean répondait à deux questions stratégiques : comment créer de nouvelles opportunités de marché dans un monde où l’offre excède la demande et comment passer d’un état d’esprit de rareté à un nouvel esprit d’abondance ?

"Tout le monde n'est pas Steve Jobs..." 

Après le succès mondial du premier opuscule vendu à 3,6 millions d’exemplaires de nouvelles questions plus opérationnelles se posaient sur la stratégie Blue Ocean : Comment faire changer les organisations ? Comment constituer et engager les équipes ?

Renée Mauborgne a évoqué la success story de Seb avec Actifry, sa friteuse Blue Ocean qui a augmenté son marché de 40%, mais aussi le Compte Nickel, le Viagra, Kimberly Clark avec le papier toilette compact, et même un blue ocean shift de service public avec les prisons Malaisiennes qui ont fait baisser le taux de récidives de 90% avec des coûts inférieurs de 85%.

Vers la création “Non disruptive”

Preuve que toute création n’a pas a être disruptive et qu’il existe des bréches stratégiques entre hyper premium et low cost  pour se démarquer radicalement de sa concurrence sans avoir à déloger d’autres industries..

Comment faire bouger les organisations en mode Blue Ocean shift ?

 

Vous pouvez changer et créer une industrie. vous pouvez créer de nouveaux clients mais il reste à faire changer les gens et les organisations c’est le but de Blue Ocean Shift , de sa feuille de route et de ses nouveaux outils, abordés d’une manière plus détaillée dans le livre (strategy Canvas, Pionneer Migrator Settler Map, buyer utility map, Three Tier of "Non customers"...)

 

L’esentiel selon Renée Mauborgne : réintroduire de l’humanité dans le process -son concept d'humaness- embrasser l’insécurité et le doute, s’assurer que les “complainers” les personnes les plus critiques figurent bien dans les équipes.

Dernière condition du Blue Ocean Shift, donner un cadre à la créativité et surtout lui donner un but. En un mot : éviter la créativité pour la créativité pour la diriger vers de vraies opportunités commerciales.

Plus d'articles RH

+ TOUS LES ARTICLES RH
  • Quel avenir pour le Capital Humain ?

    ...

  • IA et futur du travail selon le FMI : 10 idées à retenir

    ...

  • Guillaume de Villèle (Ontrust / Onboard) : la quête de sens à l’heure du travail hybride

    Travail hybride, quête de sens, valeurs de l'entreprise, révolution collaborative... Où en est-on ? Nous avons interviewé Guillaume ...