Tuées parce que femmes. Rappelons-le, toutes les 48h, une femme meurt sous les coups de son compagnon ou ex-compagnon.
Du confinement qui nous ait imposé à tous, ce message est d'autant plus important. On revient sur la campagne ORANGE DAY, pour aider à lutter contre les féminicides et faire reconnaître le caractère spécifique de ces crimes. Cette opération organisée par ONU Femmes France et mis en place par l'agence GloryParis souhaite faire inscrire le féminicide dans le code pénal. Une mesure déjà prise dans certains pays comme l’Espagne, mais toujours inexistante en France.
On vous explique comment et pourquoi cette opération a été récompensée dans la catégorie Coup de Coeur de la VIIème édition de La Nuit des Rois.
Comment mobiliser l’opinion publique ?
Pour arriver à mettre en lumière ce sujet, ONU Femmes France et ses partenaires agences et médias souhaitent mobiliser l’opinion pour faire pression sur la sphère politique et de la magistrature.
Partant du constat que la disparition d’une influenceuse semble davantage émouvoir que la disparition d’une femme sous les coups de son (ex)compagnon, des d’influenceuses vont pour la 1ère fois en France et sans explication, annoncer l’arrêt de leurs comptes pendant 48h.
Un black-out se répand sur Instagram :
Ce black-out qui va susciter interrogations et inquiétudes sur les réseaux sociaux sera suivi d’une révélation, créant ainsi les conditions d’une très forte mobilisation.
Au final, c'est plus d'une vingtaine d'influenceur.euses qui vont participer au mouvement. Des chanteuses et les medias s’impliquent pour que chacun.e devienne influenceur.euse : Jain, Agèle, Natasha St Pier, Billal Hassani, ... relaient le message et incitent au partage de l’opération et du message #lefeminicidedanslaloi.
Pour 0€ :
- 4 millions de vues sur Instagram
- Plus de 6.5 millions de reach total et autant de gens favorables à l’opération
- 500 000 interactions en quelques jours
- Un taux d’engagement 5 fois supérieur aux taux constatés sur les réseaux sociaux
De plus, l'opération a été relayée par la presse à hauteur de plus de 650 K€ d’équivalent d'achats médias.
Résumé de cette opération en vidéo :