La “publicité native” qui regroupe les formats dits non intrusifs liés à des contenus contextuels (texte, image et vidéos) insérés au sein de la zone d’action de l’utilisateur (Facebook Sponsored Stories, Twitter Sponsored Posts, Publicité in Stream sur YouTube et dans les Apps, ou encore Promoted Pins sur Pinterest) suscite actuellement beaucoup d’espoir chez les annonceurs et de nouveaux acteurs comme ShareThrough spécialiste des Native Ads vidéos qui estime le marché des Native ads à près de 10 milliards de dollars.
Le marché se développe et semble prometteur alors que 99% des bannières sont littéralement ignorées. Certes, il ouvre un nouvel inventaire sur un marché terriblement déflationniste mais semble privilégier, par rapport aux bannières un positionnement nouveau : le contenu et le choix par opposition à l’interruption des vieux modèles.
Comme le note Jack Krawczyk de Stumble upon, les «native ads» collent parfaitement au cycle : Découverte de contenu –Partage – Amplification.
Actuellement, le marché se structure à peine, il manque des formats, des métriques acceptées de succès et des outils d’Adserving pour que les acheteurs de media industrialisent réellement le phénomène.
Bien sûr certains contestent déjà l’aspect non intrusif de ces publicités puisqu’elles sont placées par principe au sein même de la zone d’action préférée de l’utilisateur.
A ce stade, les premiers résultats sont plutôt positifs pour cet avatar tactique du Brand content : des taux de clics jusqu’à 20 fois supérieurs au taux de clic display moyen de 0,2% pour les annonceurs et des CPMs supérieurs pour les éditeurs.
Pour l’instant…