La dégradation accélérée de la santé mentale, particulièrement celle des jeunes générations a conduit les marques à investir le sujet il y a quelques années, comme la marque Islandaise de Yaourt Icelandic Provision avec son Ode à soi-même. On se souvient également de la campagne et du livre d’enfant “Not So Happy Self” de l’agence de publicité Stein.
Plus récemment, dans un film de 15 minutes, la campagne Apple à l’occasion du nouvel an chinois appuyait clairement sur ce thème et l’impact des réseaux sociaux chez la GenZ.
Une étude récente commandée par Sortist révèle à cet égard une attente forte des jeunes générations auprès des marques sur le sujet de la santé mentale.
Selon cette étude :
- 46 % des jeunes se sentent stressés (dont 14% "tout le temps") ;
- Et près de 2 sur 5 estiment que leur santé mentale est mauvaise ou très mauvaise (un chiffre bien supérieur à celui des générations précédentes).
Du mental marketing authentique… Sans mental washing
L’étude révèle également des attentes fortes, exigeantes et précises de la part des membres de la GenZ : 60% s’attendent à ce que les marques se préoccupent de la santé mentale mais 50% estiment qu’elles s’y consacrent pour la forme.
Par ailleurs, 25% des jeunes générations expriment une hostilité quant aux images corporelles irréalistes.
In fine, trois attentes auprès des marques s’expriment clairement dans l’étude :
- Mettre en place d’une modération des commentaires pour filtrer les discours haineux et les brimades (62 %) ;
- Être réalistes concernant les objectifs annoncés par leurs produits (43 %) ;
- Travailler avec des experts de la santé mentale (36 %).
Photo par Matthew Ball sur Unsplash