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Chérie, j’ai agrandi la DMP. Par Pierre-Antoine Durgeat (ADventori)

Chérie, j’ai agrandi la DMP.

par Pierre-Antoine Durgeat, CEO fondateur d'ADventori


La publicité digitale bascule structurellement d’une communication « one-to-many » à « one-to-one ». Sur ce chemin de la personnalisation dynamique dont nous avons l’expertise, les marques et les agences nous demandent de plus en plus de savoir lire les données nécessaires, souvent contenues dans leur DMP.

Voici ce que nous avons appris :

 

DMP = PROTECTION

De nos échanges avec les annonceurs et les agences, la DMP apporte unanimement la satisfaction de savoir leurs données analysées, décortiquées, réunifiées en restant protégées. Principale activation de cet outil : le ciblage. La compréhension de l’utilisateur et de son parcours ont immédiatement conclu à la génération de segments sur lesquels les plans média s’appuient pour mieux définir à qui la communication va s’adresser.

La DMP est utilisée comme un donneur d’ordre, pour « définir à qui », grâce à des analyses statistiques : une approche mathématique de la publicité qui, sur le digital, néglige « définir quoi » et « définir comment ».

De notre analyse, voilà la tangible puissance de la DMP, celle d’activer les fondamentaux de la publicité : « définir quoi » et « définir comment », à savoir influer avec précision sur la personnalisation des messages, leur qualité créative et le comportement de l’internaute.
C’est à ce point que nous touchons aux limites paradoxales de la DMP : son plus puissant levier, la personnalisation, est également son talon d’Achille. En effet, personnaliser le contenu d’une publicité sur la base de la connaissance client d’une marque, ou de ses données business, c’est aussi ouvrir la porte à la fuite des données. Nous l’avons vu : ceci est impensable, car l’une des vertus de la DMP est de la protéger au sein de l’annonceur.
Comme il a branché une DSP à sa DMP pour recevoir des segments de ciblage, le propriétaire de la DMP doit s’adosser à un adserver data-driven qui aura le potentiel de délivrer des messages personnalisés, tout en contrôlant la donnée.

 

DATA-DRIVEN ADSERVER = NEUTRALITE

Alors que la DMP est vouée à être un outil interne, l’adserver est, lui, ouvert sur l’écosystème. Afin d’agir comme tiers de confiance, il doit en être indépendant et interconnecté, et surtout, il doit rester indépendant de la dite DMP afin de garantir la neutralité de ses reportings.
Aussi, tous les fondamentaux de l’adserving doivent être revus afin de répondre au besoin de la création dynamique et personnalisée. C’est le plus grand enseignement que nous avons tiré au cours de ces dernières années où nous avons creusé le sillon de la personnalisation créative. Au cœur de l’écosystème avec lequel nous interagissons, nos clients nous ont demandé de protéger leurs données business (prix exacts, stocks, historique des transactions…), et nous avons constaté que la compréhension globale d’une campagne ne peut être juste et optimisable que si sa mesure et ses rapports sont neutres.

La nouvelle génération d’adserving ainsi re-pensée permettra :

La question du ROI directement associé au déploiement d’une DMP est souvent posée.

Voici un exemple de réponse de la performance générée par notre adserver dynamique :

 

ADSERVER INDEPENDANT = CHOIX

A qui cela s’adresse-t-il ?

2 acteurs nous demandent de lire régulièrement dans leur DMP.

Dans les bénéficiaires des insights qu’une plate-forme data-driven peut fournir, nous rajouterons un exclu du digital : l’agence créa. A date, non seulement le pan digital reste un parent pauvre de sa stratégie créative, mais une fois passée dans les tuyaux du média, les retours de performance sont souvent opaques voire inexistants. L’agence créa pourra bénéficier d’une lecture claire de la campagne sous un angle de scénario créatif qui lui permettra d’améliorer la constitution du message d’une campagne à l’autre.

La capacité à agrandir le potentiel de la DMP réside dans l’exploitation des données servant à la personnalisation du message publicitaire. Seule, elle est utile à l’activation publicitaire mais pas à sa conversion. Nous sommes convaincus de la nécessité d’un tiers de confiance, capable de raffiner la connaissance de la DMP sur tous les points de contact de la marque. Ceci est le rôle de l’adserver data-driven, nouvelle plateforme créative, apportant la capacité à contrôler, à choisir de manière agnostique, universelle et neutre.