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La simplification et la long tail, prochaines innovations de la publicité digitale, par Augustin Ory

Avec le programmatique, la publicité en ligne connaît une mue sans précédent. Le temps réel, l’hyperciblage, les messages personnalisés la rendent plus pertinente, contrôlable et efficace.Le programmatique reste cela dit trop complexe et écarte du coup nombre d’acteurs. En lançant The Moneytizer, nous cherchons à le rendre plus accessible.

Notre crédo :

1. Rendre la publicité plus simple et fluide

La publicité digitale est trop compliquée : jargons, acronymes, acteurs qui se superposent. Cela a toujours été le cas, mais le programmatique a accru la complexité et ajouté de nombreux nouveaux intermédiaires.

Résumer le marché publicitaire digital en 1 slide devient un exploit. Tout le monde vend et/ou achète tout. Qui fait quoi ? Où est la valeur ? Une étude de la WFA (World Federation of Advertisers, qui représentent tout de même 90 % des budgets des annonceurs globaux) mettait en évidence la présence de pas moins de 5 intermédiaires entre le client et le Publisher (et encore, en simplifiant). Cela pose des problèmes de transparence et parfois de conflits d’intérêt. Mais surtout les intermédiaires, en se multipliant, captent, d’après l’étude, au total 60 % de la valeur !

En fait, en se cachant derrière des termes barbares, les experts ne savent plus de quoi ils parlent, et ne nourrissent pas assez le dialogue avec les publishers et les annonceurs. Un marché trop compliqué inquiète et pousse les marques à se rassurer vers des medias « compris et maitrisés ».

Nous pensons qu’il y a de la place pour des solutions qui apportent de la simplicité, de la fluidité aux éditeurs comme aux annonceurs.
Au final recréer de la simplicité et de la fluidité rassurera les 2 principaux acteurs : annonceur et éditeur et permettra de générer plus de valeur.

2. Donner sa place à la longue traine 

La publicité la plus avancée s’adresse avant tout aux grands éditeurs. On ne peut bien sûr que saluer les sociétés comme « a Place Media » ou « Audience Square » qui évangélisent le marché en apportant de belles performances.

A l’autre bout, Google agrège des sites petits et moyens, totalement perdus dans ce jargon du programmatique trop nébuleux. Nous pensons que le marché est assez mûr pour permettre à des sites de petites tailles de bénéficier des outils du programmatique et des formats usuellement réservés aux sites «premium ». Il faut leur apporter sur un plateau d’argent une synthèse fluide et simple de ce nouveau marché.

Le potentiel de ce marché est très conséquent : on compte 175 millions de sites dans le monde, 700 nouveaux sites chaque minute (source : Google)

3. Avec de l’innovation, on peut être français et ambitieux

La France est une pépinière très riche en ingénieurs et développeurs. Nous n’avons pas à rougir de la Silicon Valley où notre réputation est excellente ! Lors du prochain CES, le grand salon hi-tech qui se tient toutes les années à Las Vegas en janvier, il y aura de très nombreux exposants français, si l’on en croit les propos récents de notre Secrétaire d’Etat au Numérique Axelle Lemaire !

Il nous faut donc être fiers de nos forces et appuyer dessus.

Il est tout à fait possible de lancer une grande entreprise digitale internationale depuis la France. L’international, ce n’est pas forcément les les Etat-Unis seulement, marché de fait très difficile d’accès de prime abord. L’international, c’est bien sûr d’abord l’Europe, mais aussi l’Asie, l’Amérique latine. Et pourquoi pas, dans un deuxième ou troisième temps, les Etats-Unis.

L’adtech peut être le terrain de jeu des Européens et de Français. C’est le cas de Critéo qui nous a parfaitement montré la voie !

Il faut pour cela qu’elle repose sur 2 piliers forts : être une entreprise technologique et commerciale. Il faut aussi proposer une innovation rapidement compréhensible par le marché et facilement déployable.

Nous pensons qu’une offre de publicité digitale simplifiée et s’adressant à la long tail en est une.

Après 9 ans de salariat, Augustin lance en 2004 HORYZON MEDIA (régie pub Premium) puis  HORYZON CLICS (Réseau au clic) et HORYZON WEB (groupe média online). Les deux régies, devenues leaders sont cédées au groupe PagesJaunes (devenu Solocal) fin 2007.  L’entrepreneur garde Horyzon Web devenu COBALINK, qu’il développe de 2009 à aujourd’hui (Jedessine.com, Autodeclics.com, Mensup.fr, Gusbazar.com, Génération-nt.com, Jiwa, Marcelgreen, Ochato,…). Cobalink atteint l’équilibre après un recentrage sur la cible Kids. Augustin lance en avril 2014 THE MONEYTIZER, plateforme permettant à la “long tail” (petits et moyens sites) d’optimiser leurs revenus publicitaires. Plus de 500 sites sont inscrits.

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