Les principales conclusions de l’étude sont les suivantes :
Étude menée sur l’Europe disponible ici
La personnalisation et la commodité sont des enjeux de premier plan. Les consommateurs sont de plus en plus avisés quant au type de service qu’ils attendent. Ils prisent une expérience efficace et personnalisée, qui reflète leur mode de communication, y compris par le biais des nouvelles technologies.
- 63 % des personnes interrogées n’accordent aucune importance au canal employé pour contacter les entreprises, du moment qu’elles peuvent les joindre rapidement et facilement. 35 % affirment qu’elles pourraient cesser d’employer une entreprise proposant une application lente, et 59 % indiquent qu’elles abandonnent souvent les transactions en ligne qui demandent trop de temps. Plus important encore, 41 % des répondants quitteraient une entreprise incapable de répondre à leur demande dès le premier contact.
- Malgré tout, 47 % d’entre eux feraient à nouveau appel aux services d’une entreprise proposant une expérience client personnalisée et intuitive, même si l’un de ses concurrents était plus abordable. S’ils devaient s’inscrire auprès d’une nouvelle marque, 37 % seraient plus enclins à le faire s’ils avaient la possibilité d’utiliser un profil en ligne existant.
Les innovations aident les marques à se différencier, mais les bases du service client demeurent essentielles. Les consommateurs souhaitent avoir la possibilité d’utiliser les nouvelles technologies…
- 42 % sont ouverts aux entreprises qui proposent de nouveaux modes de communication, par exemple les appareils portables (comme les montres connectées) et les assistants personnels vocaux.
- 55 % des 18-24 ans interrogés sont attirés par les entreprises dont l’expérience client fait appel aux dernières technologies numériques, contre 47 % des 25-65 ans.
- 60 % des répondants désirent en outre pouvoir passer facilement d’un canal de communication à un autre. De même, 60 % affirment qu’une bonne application mobile améliorerait leur perception d’une marque.
Pourtant, ils désirent parfois simplement parler à une personne…
- 34 % des personnes interrogées changeraient d’entreprise si elles n’avaient pas la possibilité de parler à une personne, et 21 % agiraient de même en l’absence d’un service client joignable par téléphone.
- 54 % des participants ont mentionné les conversations téléphoniques en temps réel comme canal de communication préféré. Cette tendance s’observe, quelle que soit la tranche d’âge : 38 % chez les 18-24 ans et jusqu’à 46 % pour les 25-34 ans.
Les données constituent une arme puissante en matière d’expérience client, mais elles doivent être employées éthiquement et au bénéfice du client. Les consommateurs savent que pour obtenir l’expérience qu’ils désirent, ils doivent partager certaines de leurs données. Cela dit, ils espèrent être récompensés en retour.
- 74% des personnes interrogées en Europe estiment que les marques leur demandent de fournir leurs données dans leur propre intérêt et non pour améliorer l’expérience client
- 67 % des répondants ont cité les remises et les promotions parmi les trois principales récompenses qu’ils escomptent obtenir en échange de leurs données, suivies par la connexion en un clic et les outils de transaction (40 %) et les expériences exclusives (39 %).
- 45 % des 18-24 ans interrogés seraient disposés à partager leurs données en échange d’une expérience utilisateur plus intuitive et personnalisée. En fait, 31 % des participants autoriseraient un commerce à accéder à leurs réseaux sociaux pour générer des recommandations de produits et de services, 39 % laisseraient un restaurant ou un commerce accéder à leur emplacement pour leur proposer des offres spéciales à proximité, et 28 % ne voient pas d’inconvénient à ce qu’une application sportive analyse leurs performances afin de leur fournir des conseils d’entraînement.
Il est crucial d’établir des rapports de confiance pour détrôner ses concurrents.Bien que les consommateurs soient avides de commodité et de personnalisation, ils ne sont pas disposés à renoncer à leur sécurité et à leur confidentialité.
- 32 % des participants de l’étude ont indiqué qu’une explication claire des avantages obtenus en échange de leurs données est cruciale pour gagner leur confiance.
- Bien que la commodité soit perçue comme un avantage majeur en termes d’expérience client, 62 % des personnes interrogées ont affirmé rarement enregistrer leurs coordonnées bancaires lors de leurs achats en ligne, même si cette opération accélèrerait leur prochaine visite.
- 63 % se sont plaints de la complexité croissante de la gestion des mots de passe. Pour ces entreprises, ce phénomène peut représenter une bonne occasion de proposer des procédures de sécurité fiables, rapides et intuitives.
Les principaux enjeux : la sécurité et la confidentialité des données. Une fois gagnée, la confiance doit être préservée. Si une entreprise subit une faille de sécurité, elle perdra immanquablement des clients.
- 61 % des répondants affirment avoir davantage pris conscience des questions liées à la confidentialité des données au cours de l’année passée.
- 69 % ont répondu que « l’honnêteté et la transparence » de l’usage des données personnelles sont essentielles à l’établissement de relations de confiance. 42 % ont souligné la nécessité de communiquer clairement en matière de conformité à la règlementation relative aux données, et 39 % feraient appel à un concurrent si une société ne respectait pas leurs paramètres et préférences de confidentialité et de gestion des données.
- 69 % éviteraient de recourir à une entreprise ayant subi une faille de sécurité, même si ses tarifs étaient inférieurs à la concurrence.
- Plus de la moitié des consommateurs interrogés (52 %) ont répondu que s’ils subissaient personnellement une faille de sécurité, ils s’abstiendraient de faire appel à la société ayant compromis leurs informations pendant 4 à 6 mois, tandis que près d’un tiers d’entre eux (29 %) indiquent qu’ils ne feraient plus jamais appel à celle-ci. Même les consommateurs dont les données n’ont jamais été compromises boycotteraient l’entreprise : près de 20 % la quitteraient à jamais.