Pour la toute première fois, des mobinautes ont révélé aux annonceurs à combien ils estiment la valeur de leur temps passé sur les publicités mobiles. Le nouveau rapport 2015 «What’s My Worth? » (Quelle est ma valeur ?), publié aujourd’hui par la place de marché mobile indépendante Millennial Media, est le premier de son genre : il enquête sur l’échange de valeur qui a lieu, d’après les mobinautes, entre eux-mêmes et les annonceurs.
Le rapport révèle que les mobinautes français estiment leur propre valeur pour les annonceurs à € 35 pour une heure contenant 5 minutes de publicité, et qu’en moyenne, une minute d’interaction avec de la publicité sur les appareils mobiles équivaut à € 8,80 .
Les résultats pour la France sont en deçà de ceux du Royaume-Uni et de l’Allemagne. Sur ces marchés, les consommateurs s’évaluent respectivement à € 47 et à € 41 de l’heure. Une indication pour les annonceurs qui veulent déployer des campagnes mobiles à travers toute l’Europe, que ceux-ci doivent tenir compte des différentes opinions et tenter de comprendre l’échange de valeur sur chaque marché, plutôt que d’adopter une approche paneuropéenne unique.
Les résultats de l’enquête «What’s My Worth? » révèlent également que les mobinautes français répondent de manière positive aux publicités de produits qui sont reciblées vers eux : 29 % de ceux qui ont cherché un produit d’abord sur leurs tablettes, ou 35 % sur leur smartphone, ont cliqué sur des publicités reciblées. Ceux-ci sont en outre plus enclins à répondre positivement aux publicités reciblées par rapport aux Américains, aux Britanniques et aux Allemands.
L’étude de Millennial Media livre par ailleurs des informations intéressantes sur l’opinion des utilisateurs français à l’égard de la publicité mobile :
● 21 % des mobinautes français interrogés indiquent que les types de produits pour lesquels la publicité mobile est la plus efficace sont la musique, les films et les voyages ; les bannières se révélant être le format qui génère le plus de clics.
21 % des personnes interrogées ont cliqué sur une publicité mobile au cours du dernier mois.
● 15 % des personnes interrogées ont envisagé d’acheter un produit après en avoir vu sa publicité sur leur appareil mobile, 11 % ont effectivement réalisé cet achat.
Laetitia Tétart, International Marketing Manager chez Millennial Media, explique :
« Nos résultats montrent que les mobinautes français ont une vision claire de la valeur qu’ils représentent pour les annonceurs. Au tour des marketeurs maintenant de contribuer à cet échange de valeur en déployant des campagnes mobiles adaptées aux intérêts des utilisateurs, à leur géolocalisation, leurs caractéristiques démographiques et leur historique de navigation. Cette pertinence encouragera l’interaction des utilisateurs et finalement, au clic qui concrétisera l’achat.
Bien que la valeur monétaire estimée par les mobinautes français soit légèrement inférieure à celle de leurs homologues allemands et britanniques, leur taux d’interaction est élevé, ce qui prouve que les annonceurs doivent privilégier l’analyse des particularités de ce marché plutôt que d’adopter une approche paneuropéenne. »
Télécharger le rapport complet 2015 «What’s My Worth? » .
Pour la réalisation du rapport 2015 «What’s My Worth? » de Millennial Media, 4 018 personnes ont été interrogées dans les quatre marchés du mobile les plus établis au monde que sont la France, l’Allemagne, le Royaume-Uni et les États-Unis.
En France, Millennial Media a interrogé 1 002 utilisateurs d’appareils mobiles, âgés de 16 à 65 ans et plus, avec une proportion égale d’hommes et de femmes. 96 % des personnes interrogées disposent d’un smartphone et 88 % d’une tablette, ce qui fait de la France, par rapport au Royaume-Uni et à l’Allemagne, l’un des marchés du mobile les plus mûrs d’Europe.
L’enquête, réalisée par Opinium Research pour le compte de Millennial Media, s’est déroulée au quatrième trimestre 2014 et l’analyse a eu lieu au premier trimestre 2015. Une analyse qualitative approfondie a été réalisée auprès de 29 personnes (avec recueil des observations dans un journal) pendant une semaine au Royaume-Uni au quatrième trimestre 2014. Elle a permis de recueillir des informations et a été suivie d’une étude quantitative sous la forme d’une enquête globale qui a concerné 4 018 consommateurs répartis entre la France, l’Allemagne, le Royaume-Uni et les États-Unis.