- Plus d’un retailer sur quatre [1] planifie la saison des fêtes dès le mois de juillet
- Pour les fêtes de fin d’année 2019, 50% des spécialistes du marketing français prévoient de meilleures ventes que celles constatées l’année précédente
- Le mobile, premier canal privilégié par les annonceurs français pour la saison des fêtes 2019
Criteo, plateforme publicitaire pour l’Internet ouvert, s’est intéressée aux prévisions des professionnels du marketing pour la saison des fêtes 2019 qu’ils commencent à préparer dès l’été. Aux États-Unis, au Royaume-Uni et en France, 289 marketeurs de divers secteurs ont été interrogés sur les tendances pressenties, leurs objectifs et leurs stratégies budgétaires pour la saison la plus attendue de l’année.
Plus d’un retailer sur quatre planifie la saison des fêtes dès le mois de juillet.
28% des marketeurs du secteur du retail indiquent qu’ils préparent la saison des fêtes dès le deuxième trimestre de l’année, et 26% dès le troisième trimestre. Trois marketeurs sur dix commencent à planifier la saison encore plus tôt (jusqu’à un an à l’avance).
Les retailers et les secteurs du tourisme et de l’IT/Télécoms, particulièrement optimistes sur une potentielle augmentation des ventes pendant la période des fêtes par rapport à 2018.
Pour cette période comprise entre « Thanksgiving » aux Etats-Unis (28/11) et le Nouvel An, en passant par le Black Friday (29/11) et Noël (25/12), près de la moitié des répondants déclare s’attendre à une augmentation des ventes par rapport à l’année dernière : 50% en France, 45% au Royaume-Uni et 48% aux États-Unis. Les retailers sont les plus optimistes, en effet, plus de la moitié d’entre eux (53%) s’attendent à une augmentation des ventes, suivis de près par les marketeurs des secteurs du tourisme (48%) et de l’IT / télécoms (48%).
En France, cet engouement s’explique par l’émergence du Black Friday (fin novembre), qui gagne du terrain face aux soldes d’hiver (janvier), autrefois l’événement de ventes le plus attendu de l’année.
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Les professionnels du marketing américains en tête des prévisions d’augmentation de dépenses publicitaires pour la période des fêtes
Une très grande partie des annonceurs prévoit d’augmenter ses dépenses publicitaires au cours de la période des fêtes. Sans surprise, les Etats-Unis, berceau du Black Friday, arrivent en tête (46%), suivis de la France (41%) et du Royaume-Uni (38%). C’est au moins deux fois plus que les spécialistes du marketing qui prévoient une baisse dans leurs dépenses.
Les prévisions de ventes en hausse : premier moteur d’investissement publicitaire pour les marketeurs français.
Les principales raisons pour lesquelles ils envisagent d’augmenter leurs investissements varient selon les marchés :
- En France, les prévisions des ventes en large hausse sont la première explication (48%)
- Aux États-Unis, les annonceurs affirment augmenter leurs investissements pour faire face à une concurrence de plus en plus féroce (49%)
- Au Royaume-Uni, la principale raison est le succès des campagnes de l’année dernière qui pousse les annonceurs à réinvestir largement (48%)
Le mobile, premier canal privilégié par les annonceurs français pour la saison des fêtes 2019.
Les canaux qui seront privilégiés par les annonceurs varient également par pays.
Les professionnels du marketing déclarent que les canaux pour lesquels ils s’attendent à un renforcement des investissements par rapport à l’année dernière sont, en priorité :
- En France : le mobile (53%), la vidéo (50%) et les réseaux sociaux (50%)
- Aux États-Unis : l’email marketing (47%), les influenceurs (46%) et les réseaux sociaux (44%)
- Au Royaume-Uni : les réseaux sociaux (56%), le mobile (50%) et les influenceurs (44%)
Dans les trois pays, les canaux pour lesquels les annonceurs déclarent prévoir une réduction de leurs dépenses sont les médias offline (presse, affichage, radio, télévision).
[1] Méthodologie : Pour cette étude, Criteo a interrogé 289 professionnels du marketing en charge des investissements dans les médias digitaux aux États-Unis, au Royaume-Uni et en France en juin 2019. Les industries représentées étaient : le commerce de détail, les voyages, les petites annonces, les services financiers et les télécommunications.
