Avant de lancer Nano Publishing en France, Amaury a travaillé sur toutes les lignes du Marketing et la publicité digitale sur plus de 16 ans., chez Real Media, 24/7 puis ValueClick qu’il a dirigé pendant 11 ans.
Amaury a également lancé le CPA a été trésorier de l’IAB France et a soutenu depuis son démarrage la Nuit des Rois organisée par Viuz
Vous lancez le de search retargeting en France : comment abordez-vous le marché ?
Qu’est ce que le Search Retargetting pour commencer ? C‘est la livraison de publicités display et vidéo basées sur les historiques de recherche d‘un utilisateur spécifique. On a l‘habitude de dire que c‘est comme adwords mais en format display seulement. » Il ne s’agit pas de re targeting classique suite à une visite mais bien avant celle-ci, suite a l’expression du besoin et ce quel que soit les sites visites effectues. En bref, si vous avez perdu une enchère, il y a enfin une autre solution pour être présent comme performant.
Nous ne nous basons pas sur le moteur de Google mais sur celui d’un maximum d’éditeurs, comme les comparateurs de prix, des sites comme Leguide, des sites comme eBay, des sites de petites annonces, des groupes de presse – en somme de grands carrefours d’audience, qui comptent des volumes importants de recherche ou des verticaux. Nous croyons aussi qu’en apportant des expositions qui ne viennent pas du géant Google, nous pouvons donner plus de valeurs à nos éditeurs dans la reconnaissance de valeur et c’est bien ce qui ressort des expériences annonceurs dans leurs outils de suivi ou de tracking…un vent frais dans leur actions de communications et d’acquisitions sans outils complexes, en transparence. C’est une approche collaborative comme éco participative.
Le search retargeting est un levier tactique, très simple à comprendre et qui ne requiert pas la mise en place de mécaniques et calculs alambiqués dépendant de data aux prévenance et fraicheurs incertaines.
Quelqu’un a exprimé un besoin à un instant T, nous traitons ensuite très rapidement sa recherche en exposant une bannière sur les sites qu’il visite au cours de sa navigation après ou pendant leurs recherches.
Pour ce faire, nous n’avons pas besoin de collecter de la data 3rd party, nous ne créons pas de profils, il y en a déjà trop chez les éditeurs.
Dans la chaîne programmatique, le search retargeting occupe un chaînon manquant, tactique, entre le search (la réponse directe à une requête) et le retargeting (le reciblage d’un internaute en fonction de sa navigation).
Nous collons à une stratégie de search marketing, nous récupérons les mots-clés quifonctionnent, la nomenclature, les différents segments. Nous travaillons surtout sur l’univers des mots-clés génériques, moins sur la long tail, pour des raisons de volumétrie et aussi car les génériques, s’ils ne sont plus achetable / trop cher sur Adwords sont accessibles chez Nano avec du volume et de l’efficacité.
Sur les bannières, nous sommes de ce fait surtout sur des logiques de visibilité de la marque, d’accompagnement des demandes produits de sa marque ou de son marché Là ou ils n’étaient pas possibles de prendre position.
Nous allons travailler essentiellement avec les agences.
Nous sommes dans un modèle de CPM to CPM, nous achetons les impressions et la data au CPM et les revendons au CPM.
Sur quel retour d’expérience partez-vous ?
Les fondateurs ont démarré en Allemagne en 2010. Ils se sont dans un premier temps appuyé sur un modèle à la performance : nous achetions de l’espace au cpm aux enchères (RTB) et les annonceurs et leurs agences nous rémunéraient à la vente, en mode affiliation. Nous avons volontairement au début oblitérer la valeur généré pour la marque, afin de nous lancer et gagner nos premiers clients.
Aujourd’hui nous faisons un chiffre d’affaires de plus de 4 millions d’euros principalement sans avoir eu a lever !
De fait, les performances sont très bonnes : une campagne de display au format IAB fait un taux de clic entre 0,02 et 0,09 %. Avec le search retargeting, nous sommes à des moyennes de 0,2% voir beaucoup plus soit 10 fois plus !
Face à Google, votre légitimité ne viendra-t-elle pas avant tout de la volumétrie que vous serez capable ou pas de délivrer ?
Il est certain que la première étape consiste à agréger un maximum d’éditeurs et à travers de recherches faites dans leurs sites web par les internautes. Les éditeurs ont du reste intérêt à s’allier à travers une solution comme la nôtre afin de maximiser la monétisation sur un format si porteur sans prises de risque de vendre a l’aveugle la data de leurs audiences . En France, nous ne faisons que démarrer, notre marge de progression est encore très grande.
Il faudra du temps pour installer la logique du search retargeting, mais tout le monde y gagnera les internautes, les éditeurs, les annonceurs. Nous nous plaçons résolument dans une approche sur le long terme.
Plusieurs secteurs majeurs de la consommation grand public sont concernés : l’automobile, la finance, l’emploi, la santé notamment. Il s’agit avant tout de produits et services à forte valeur.
A terme, nous visons 80 % de reach global.
Tous les formats du RTB sont concernés : bannières, habillage de page, native advertising, vidéo…
De l’Allemagne, la Pologne, la Turquie, la Grande bretagne et France, c’est déjà 1 milliard de requetes par mois et 500 millions de profils uniques accessible
Au-delà de la volumétrie, un autre critère clé est la qualité.
Nous croyons à la transparence et nous engageons sur la brand safety : notre interface annonceurs permet de connaître quelle diffusion est faite, sur quels éditeurs, à partir de quel mots-clés. Nous sommes dans une logique de transparence, à la différence d’un Criteo ou d’autres acteurs qui travaillent en boite noire.
Nous travaillons sur des cookies courts, d’un maximum de trois mois côté éditeurs sachant que la valeur réelle est dans le temps réel…au moment de la recherche, en quelques nanosecondes