Dans un livre palpitant «Groupon’s Biggest deal ever» Frank Sennet, rédacteur en chef de Time out à Chicago raconte l’échec des négociations secrètes entre Google et Andrew Mason le CEO de Groupon, visant à racheter le groupe de deals locaux pour 6 Milliards $.
Dans les coulisses des négociations secrètes entre Andrew Mason, le CEO de 30 ans de Groupon et le Staff de Google, un accord semble se dessiner en novembre 2010 autour de 5,75 Milliards $.
Seul hic de taille, une ombre plane sur la validation rapide du rachat par les autorités Antitrust et Google ne peut s’engager à garantir le deal.
Les négociations intenses vont se poursuivre au téléphone pendant un mois. Pourtant, à Chicago, derrière le jeune CEO de Groupon, quelques VC dont Kevin Efrusy d’Accel Partners et Roger Lee de Battery ventures plaident pour l’indépendance. Alors que le chiffre d’Affaire du leader des deals locaux s’envole, Nitin Sharma, spécialiste de la Big Data achève de convaincre Andrew Mason que sa société, bien gérée, peut valoir 10 fois plus.
En parallèle les banquiers d’affaire s’agitent, Morgan Stanley et Goldman Sachs croient à une valorisation de 30 Milliards $ et militent pour une introduction en bourse de Groupon. Lloyd Blankfein, CEO de Goldman Sachs vient en personne à Cicago, « pitcher » le jeune CEO
Le 3 décembre 2010, Andrew Mason appelle Google et rejette l’offre…
Après avoir chuté de 51% en bourse depuis son introduction en bourse en novembre 2011, Groupon vaut actuellement légèrement plus que l’offre de rachat de Google.