«Notre cause commune est de sécuriser le futur du FT dans un marché sans cesse plus concurrentiel où les vieux titres sont quotidiennement bouleversés par de nouveaux entrants tels que Google, Linkedin et Twitter.»
Alors que le Financial Times peine à trouver un acheteur (le groupe pearson serait même allé démarcher des investisseurs chinois) Lionel Barber, directeur de la rédaction, vient de détailler la nouvelle stratégie «Digital first» du quotidien économique.
Alors que 25% du lectorat accède au journal via un terminal mobile, Lionel Barber dont l’email à la rédaction a été publié par le Guardian détaille les huit piliers de sa stratégie digitale.
« Nous devons nous assurer que nous servons une plateforme digitale en premier et un journal en second»
Lionel Barber annonce ainsi à ses équipes une standardisation des formats éditoriaux et publicitaires ainsi qu’une restructuration des éditions Internationales, un contrôle plus sévère de la pagination et un focus sur les délais de mise en ligne.
La nouvelle stratégie digitale du Financial Times se traduira par la suppression de 35 postes de journalistes sur la version papier et l’embauche de 10 nouveaux journalistes sur la partie digitale.
En juillet le Financial Times avait indiqué disposer de 2,7 Millions d’abonnés à son application web mobile, 600.000 abonnés à sa version papier et 300.000 abonnés payants au FT.com parmi les 4,8 millions de lecteurs enregistrés sur le site.