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1er Observatoire de l’impact positif, marqueur digital de l’engagement sociétal des marques

Le digital, dont l’impact économique a été décuplé avec la Crise Covid, est au coeur de nos débats contemporains en questionnant, notamment, sa responsabilité sociétale et son impact environnemental.

Alors que les consommateurs se montrent de plus en plus attentifs aux engagements sociétaux que prennent les marques dans la vie réelle, comment celles-ci construisent-elles leurs stratégies digitales ? Dans quelle mesure intègrent-elles des actions concrètes pour être vertueuses dans leur approche numérique ?

Le premier Observatoire de l’impact positif conduit par Big Youth, l’agence digitale du Groupe Makheia, avec le soutien du cabinet d’études Occurrence, analyse et chiffre en profondeur les relations entre les univers digitaux et la responsabilité sociale des entreprises en proposant un nouveau regard sur l’impact digital de 29 marques françaises représentatives de 6 secteurs clés (Automobile, Luxe, Beauté, Télécom, Distribution spécialisée, Grande distribution).

L’Observatoire a choisi de se concentrer sur les moyens d’expression propriétaires de ces 29 marques, à savoir leurs sites internet, évalués selon 45 indicateurs factuels mesurables, analysés par un expert de la thématique, pour donner un score final sur 100 et regroupés en 4 grands critères :

  1. l’utilisabilité, pour évaluer l’efficacité des parcours utilisateur et leur adéquation avec leurs besoins,
  2. l’éco-conception, pour évaluer l’empreinte environnementale de chaque site,
  3. l’accessibilite numérique, à savoir la capacité des sites à s’adapter à des publics en situation de handicap,
  4. l’efficacité SEO, pour mesurer la performance des contenus de marques.

Verdict de l’observatoire : le SEO met tout le monde d’accord, l’écoconception à la traîne…

Et les vainqueurs sont les sites de luxe et de distribution spécialisée. Louis Vuitton en tête avec un index de 88 suivi de près par Leroy Merlin et Carrefour avec respectivement 85 et 81. Toujours en bonne place sur les quatre items étudiés, la grande distribution et le luxe sont les secteurs qui, avec un indice de 72, se situent au-dessus d’une moyenne globale à 67. À noter cependant qu’ils n’excellent pas en tout : l’axe d’amélioration pour le luxe est clairement l’écoconception (avec une moyenne à 53 même si Louis Vuitton continue de faire un 0 faute avec 100) tandis que la grande distribution pèche par sa piètre utilisabilité avec un index moyen de 64 et une grande disparité entre Leroy Merlin (78) et Fnac (44).

Parmi les mauvais élèves du classement global, l’automobile et la beauté peinent à dépasser les 60 (62 de moyenne pour les constructeurs français automobiles et 60 de moyenne en beauté). Avec toutefois pour ce dernier secteur une bonne surprise qui mérite d’être relevée : le site de L’Occitane est en tête 3 fois sur 4 dans la catégorie Beauté avec une première place concernant les critères SEO, écoconception et accessibilité.

Bons derniers du classement global, les sites Nuxe, Yves Rocher et Leclerc pâtissent de choix éditoriaux et de conceptions dépassés, notamment en matière d’accessibilité et d’écoconception qui font drastiquement baisser leur moyenne. Leclerc est un site vieillissant en termes d’UX et d’architecture technique qui le pénalise, notamment en SEO. Son accessibilité est plus qu’obsolète et il ne sort juste qu’en écoconception. Et encore, il s’agit là davantage de performance d’affichage des pages qu’une vraie démarche d’écoconception.

Yves rocher arrive dernier de l’Observatoire en Accessibilité et écoconception avec des scores très bas. Alors qu’il est à 75 et 76 en utilisabilité et SEO, ce qui, notons-le est très correct.

Enfin Nuxe joue la cosmétique même pour site : l’utilisabilité semble donner des gages mais au final la navigation s’avère compliquée. Élève moyen, le site ne performe pas vraiment sur un item en particulier, c’est pas mal mais pas parfait. Notons aussi ses scores très bas en accessibilité et surtout en écoconception qui le relèguent en queue de peloton.

Mais si l’on doit tirer un enseignement de cet Observatoire de l’impact positif, c’est que le critère SEO prédomine pour l’ensemble des marques.
Avec l’index le plus élevé (77), qui relève la moyenne globale de l’observatoire, cette première position montre à quel point la culture web depuis plusieurs années est de faire des sites techniquement SEO friendly.
L’ensemble des marques a bien compris l’importance du référencement selon Google et semble en faire son aiguillon pour exister sur le web. C’est le cas pour les trois secteurs que sont l’automobile, les télécoms et les distributeurs spécialisés qui trustent à eux trois le haut du classement.

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