Pour une personne exposée, la solution de publicité digitale d’ARMIS est 45 fois moins émettrice de CO2 qu’un prospectus papier. Une démarche introspective : l’urgence d’une prise de conscience environnementale collective
Largement inspirée des travaux rendus par la Convention Citoyenne pour le Climat, la loi Climat et Résilience est le grand projet législatif de ce début d’année. Parmi les secteurs sommés de réduire leur empreinte environnementale : la publicité. Et notamment le prospectus papier, dont l’interdiction -à moins d’apposer un “oui pub”- sera menée à titre expérimental pendant 3 ans dans des régions de France volontaires.
Cette expérimentation devrait avoir pour effet de reporter les investissements publicitaires dédiés au prospectus sur le digital. Mais pour ne pas que se reporte aussi le coût environnemental, des députés de la majorité ont introduit un amendement visant à évaluer cette mesure d’ici 2 ans et demi, et surtout, à comparer les impacts du papier et du digital.
Signataire du Climate Act, qui dénonce une réglementation qui favorise l’hypercroissance des start ups sans prise en compte de leur empreinte carbone, ARMIS s’est engagée aux côtés de 105 autres co-signataires à réaliser un bilan carbone d’ici la fin de l’année. Dans une démarche d’amélioration continue, ARMIS a choisi de d’ores et déjà faire évaluer l’impact environnemental de sa solution par GreenFlex, partenaire de la transformation environnementale et sociétale des entreprises :
« Chez ARMIS, nous avons toujours soutenu le mix papier/digital, parce qu’ils répondent l’un et l’autre à des problématiques différentes. L’objectif de la Loi Climat n’est pas tellement de condamner telle ou telle industrie, mais bien d’inscrire noir sur blanc les efforts qui doivent être faits collectivement en matière d’empreinte environnementale. C’est avec cette ligne directrice en tête que nous avons choisi de faire cette introspection, et de faire évaluer notre solution. »
Dan Gomplewicz, co-fondateur d’ARMIS, qui digitalise les prospectus papier et les opérations commerciales des enseignes.
Pour une personne exposée, la solution d’ARMIS est 45 fois moins émettrice de CO2 qu’un prospectus papier
Alors qu’il est ancré dans les esprits que l’impact environnemental du papier se situe sur la fin de son cycle de vie, c’est-à-dire lorsqu’on le jette, les résultats de l’étude montrent en fait que plus de 80% de son impact se situe en phase de production.
En ce qui concerne la solution d’ARMIS, contrairement aux idées reçues sur le digital en général, ce n’est pas le stockage mais la vie de la campagne (fabrication du matériel numérique utilisé et consommation en électricité) qui a le plus d’impact. Ceci s’explique par les caractéristiques propres à une campagne ARMIS, uniquement composée d’images fixes (données légères) plutôt que des emails ou des vidéos (données lourdes), qui nécessitent davantage de capacité de stockage et une gestion plus importante des flux de données. Cependant, à l’échelle d’un consommateur exposé, la solution digitale reste 45 fois moins émettrice de CO2 qu’un prospectus papier (en kgCO2eq), 33 fois moins coûteuse en ressources (en $/disponibilité des ressources), cause 30 fois moins de dommages à la santé humaine (en années de vie perdues) et 139 fois moins aux écosystèmes (en espèces disparues/an).
Pour maintenir un impact environnemental limité, GreenFlex a également formulé des recommandations à ARMIS : continuer à développer sa technologie de géociblage pour encore mieux adresser les consommateurs, ne pas modifier le format des publicités, limiter davantage le temps d’hébergement et privilégier les data centers à énergie renouvelable (Belgique, Pays-Bas…) et à mix énergétique favorable, comme on en trouve en France.
Un comparatif par ACV simplifiée, basée sur les normes ISO 14040 et 14044
Depuis 2009, GreenFlex est le partenaire clé de la transformation environnementale, sociétale et énergétique des organisations pour leur permettre de changer de trajectoire vers une économie qui crée et préserve plus qu’elle ne détruit.
Dans le cadre de l’évaluation de la solution ARMIS, GreenFlex a choisi la méthode de l’ACV (analyse du cycle de vie) simplifiée, basée sur les normes ISO 14040 et 14044. Un processus d’évaluation mondialement reconnu, qui va plus loin que l’estimation de l’impact carbone, et prend également en compte les impacts sur les écosystèmes, les ressources, et la santé humaine.
Cycles de vies établis pour l’étude :
Cycle de vie du prospectus papier : production du papier, impression des prospectus, distribution des prospectus et fin de vie des prospectus.
Cycle de vie d’une campagne ARMIS : création de la campagne, vie de la campagne et affichage, vie de la campagne et clicks, stockage des données.
Unité fonctionnelle choisie :
Afin de comparer le plus justement les deux approches, l’unité fonctionnelle choisie est celle d’une campagne publicitaire. Pour le papier, elle reprend ainsi en moyenne le nombre de prospectus et de produits présentés, le format du prospectus ainsi que le grammage. Pour ARMIS, le nombre de produits présentés et de magasins concernés par la campagne, le nombre d’impressions et le nombre de clicks.
