Bénéficiant déjà d'une certaine notoriété auprès des professionnels, qui sont plus de 9 sur 10 à la connaître, la datavisualisation est au coeur d'un nouveau supplément gratuit publié par Archimag. Faisant toute la lumière sur cet outil qui permet de mieux visualiser et gérer les données, ce document s'appuie sur les résultats d'une vaste enquête menée auprès d'une centaine d'organisations. Focus sur les principaux indicateurs.
Une technologie qui séduit de plus en plus
Data Studio (Google), Tableau, Excel (Microsoft 365), Reeport, Dataveyes, DataHero, Data Publica, Sisense, Dundas BI, Qlik Sense, SAP Lumira... Autant de solutions qui offrent des représentations graphiques des nombreuses données que les organisations stockent précieusement. En plein essor, ces outils ne sont pas inconnus des professionnels de tous secteurs : 92 % d'entre eux savent ce qu'est la datavisualisation. Offrant une vision contextualisée et structurée des données, cette technologie a déjà été déployée par plus de 2 organisations françaises sur 3 - preuve que son utilisation est un levier de développement non négligeable.
Une utilisation qui se répand à (presque) tous les niveaux de l'organisation
D'ailleurs, 36 % des professionnels interrogés pensent que "quasiment tout le monde", au sein de leur organisation, pourrait bénéficier ou profite déjà des outils d'analyse de données. Tout particulièrement, les services les plus susceptibles de les utiliser seraient la veille (16 %), la communication et le marketing (15 %), le service data et la direction (7 %) et le commercial et l'administratif (4 %). Les ressources humaines et le service informatique, à l'inverse, n'y verraient aucun intérêt, selon les répondants de l'enquête.
Meilleure communication, aide à la décision et rendement optimisé
La datavisualisation présente pourtant des fonctionnalités intéressantes et des avantages pour tous les services de l'organisation. Certains d'entre eux sont d'ailleurs largement reconnus par les professionnels : 31 % d'entre eux attribuent à cet outil la capacité d'offrir une meilleure communication au sein de l'organisation, aidant, du même coup, à la prise de décision. Ils sont également 21 % à estimer que la datavisualisation optimise le rendement des analyses de données. D'autres atouts, bien que moins cités, sont quand même soulignés par une poignée d'utilisateurs : la simplification de la gestion des flux de data (7 %), l'amélioration de la relation client (5 %), ou encore la possibilité de mieux définir les objectifs (1 %) ne sont pas à sous-estimer.
Des pratiques d'un autre temps
Malgré tout, les résultats de l'enquête laissent entrevoir des pratiques loin d'être exemplaires ! Seulement 37 % des services commerciaux des organisations utilisent la datavisualisation, alors qu'elle les aiderait tout particulièrement à identifier les actions à mener pour accroître leur efficacité. De manière plus générale, 51 % des professionnels n'utilisent pas d'outils de reporting, pourtant nécessaires au pilotage de leurs activités et à la prise de décisions. Du côté de l'exploitation des données, c'est encore pire : seulement 56 % des sondés disposent d'informations pertinentes, à jour et correctement localisées. Parmi eux, 55 % se contentent de les intégrer à des tableaux, 22 % emploient des outils de modélisation gratuit pour en tirer profit, et 8 %... ne les exploitent pas du tout.
Des gisements qui dorment dans les bases de données des organisations
Il faut dire que, malgré l'intérêt qu'elle représente, la donnée est encore trop souvent négligée par les organisations. A tel point que 79 % d'entre elles n'ont pas mis en place de stratégie data ! 40 % des répondants de l'enquête font également savoir que l'intégration des données aux bases internes est encore 100 % manuelle, synonyme de perte de temps et de risques d'erreurs. De quoi ternir l'efficacité de la datavisualisation, qui nécessite malgré tout des données de qualité pour démontrer ses capacités.
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