À partir de cette semaine, les utilisateurs de Facebook du monde entier verront en haut du fil d’actualité un lien vers une étude externe à Facebook pour aider les chercheurs à mieux suivre et anticiper la propagation du COVID-19.
Cette étude, menée par le centre de recherche Delphi de l’université Carnegie Mellon (CMU), sera utilisée pour obtenir de nouvelles informations sur la manière de répondre à la crise. Ces informations peuvent aider les systèmes de santé à planifier où les ressources sont nécessaires et éventuellement quand, où et comment sortir des politiques de confinement en vigueur à travers le monde.
Cartes de prévention des maladies utilisées en Europe
Au cours des dernières semaines, Facebook a publié plusieurs nouvelles versions de ces cartes de prévention des maladies qui montrent de façon agrégée et anonymisée où les gens voyagent et interagissent entre les régions. Ces ensembles de données ont déjà été utilisés pour éclairer les décisions dans toute l’Europe :
- Des chercheurs du Politechnico di Milano et de l’université de Venise ont utilisé les données de mobilité de Facebook pour plusieurs études. L’une d’entre elles a révélé que les restrictions à la mobilité sont plus fortes dans les municipalités où les inégalités sont plus marquées et où les individus ont un revenu par habitant plus faible [Étude de cas].
- Les chercheurs de l’Oxford Big Data Institute ont utilisé la carte de densité de la population de Facebook pour valider leur suivi de l’impact du COVID-19, qui a révélé que les mouvements de population ont diminué de 89 % depuis le début du mois de mars [Étude de cas].
- Des chercheurs de l’Université de Cataluyna ont analysé les effets des mesures de confinement. En prenant l’Italie comme exemple, ils ont constaté qu’une réduction de la mobilité d’environ 30 % de plus réduisait l’augmentation des cas de COVID-19 de 1000% à 450 %.
- En Allemagne, des chercheurs ont utilisé les données de mobilité de Facebook pour prévoir la courbe du COVID-19 et ont découvert que leur modèle peut être utilisé pour quantifier les effets des stratégies de traçage, de test et de confinement [Etude de cas].
- Des chercheurs de l’Université de Copenhague au Danemark ont utilisé les données de mobilité de Facebook pour déterminer dans quelle mesure les populations du Danemark se déplaçaient pendant le confinement [Étude de cas].
- Les chercheurs de la Banque mondiale ont déterminé le nombre de lits d’hôpitaux et de traitements supplémentaires qui seraient nécessaires dans toute l’Espagne [Étude de cas].
Facebook est également associé aux efforts en matière d’intelligence artificielle des chercheurs de l’université de New York et de l’institut de recherche Mila à Montréal pour aider les hôpitaux à mieux prévoir les besoins en ressources rares comme les respirateurs par exemple.
Retrouver la tribune de Mark Zuckerberg à ce sujet dans le Washington Post ici