Un seul outil vous manque et tout est dépeuplé. Lamartine n’a qu’à bien se tenir, IDC nous révèle dans une étude réalisée aux États-Unis que c’est bien leur smartphone que 3 jeunes sur 4 consultent immédiatement après leur réveil.
Ce sont même 89% des 18-24 ans interrogés qui consultent leur smartphone dans le quart d’heure qui suit leur réveil. Pour aller plus loin, parmi l’ensemble des interrogés (tranche d’âge 18-44 ans), 25% ne parviennent pas à se rappeler un moment durant la journée où leur smartphone n’était pas à portée de main ou dans la même pièce.
En d’autres mots, les smartphones sont devenus une véritable addiction. Toute addiction ayant ses déclencheurs, IDC en a identifié 4 :
• Le smartphone favorise l’émergence chez les répondants de sentiments qui varient du sentiment d’appartenance à un sentiment d’efficacité/productivité. Le sentiment principal qui est alors remonté lorsque les utilisateurs effectuent des actions de nature sociale ou de communication sur leur téléphone est un sentiment de “connectivité” ou d’appartenance suivi de manière plus modérée par des sentiments d’excitation, de curiosité et d’efficacité/productivité.
• Les activités les plus populaires qui génèrent les plus hauts niveaux de connectivité pour les répondants sont :
l’écriture de sms (49%), les appels téléphonique (43%), la messagerie sur Facebook (40%), ainsi que d’autres activités sociales telles que la vérification de ses comptes Facebook (39%) ou Twitter (37%).
• Les sentiments diffèrent également en fonction des médias sociaux utilisés :
Les actions et médias sociaux drivés par l’excitation sont le fait de poster une photo sur Instagram, de poster un statut sur LinkedIn ou d’envoyer un message direct sur Twitter.
Les actions et réseaux sociaux drivés par la curiosité sont la vérification de ses fils d’activités Facebook, Twitter et Instagram.
note : Pinterest, un réseau social hautement addictif semble n’avoir pas été inclus dans l’étude commandée par Facebook à IDC.