Créé par deux anciens de Google en 2014, Seedtag est devenu le leader Européen de l’In-Image Advertising. Après avoir levé 5,2 millions d’Euros sur trois levées de fonds, Seedtag a déployé sa technologie à l’international.
Viuz a rencontré Clarisse Madern. Elle nous en dit plus sur les perspectives et nouveaux standards de l’in-image advertising selon Seedtag.
Viuz – Quelle est la situation économique de Seedtag aujourd’hui ?
Clarisse Madern : Le Chiffre d’affaires de Seedtag a été multiplié par 5,8 entre 2015 et 2016, par 3,4 entre 2016 et 2017. De plus en plus de marques et d’agences prennent nos campagnes en fil rouge et cette année nous prévoyons de continuer la croissance en multipliant notre CA par 3.
En un an nous avons aussi doublé la taille de l’équipe en Europe passant de 45 à 95 personnes dont 40 sont des ingénieurs. Nous serons plus de 120 d’ici la fin de l’année.
Nous avons ouvert un bureau à Londres, en Allemagne aux Pays bas, au Brésil et au Mexique et nous continuons notre plan ambitieux de développement international avec des prospections dans de nouveaux marchés en Europe et Amérique Latine qui devraient ouvrir cette année.
Viuz- Quels sont les bénéfices marketing de l’In-Image Advertising ?
Clarisse Madern : Le premier bénéfice est une visibilité que nous traquons à travers IAS, Moat ou Meetrics et qui nous permet d’atteindre un minimum de 80% de visibilité des formats. Nous commercialisons de plus en plus les formats au CPMV (CPM visible) auprès des Agences médias.
Le second est un taux d’engagement sur les bannières très élevé avec des taux de clic de 1 à 3%, trois à quatre fois supérieurs aux taux classiques observés sur le marché.
Nous créons les nouveaux standards de l’In-Image Advertising et nous allons multiplier cette année avec nos annonceurs des études de brand lift via Nielsen ou Millward Brown pour démontrer l’efficacité de nos solutions In-Image dans la création de souvenirs de marque.
L’in-Image est une nouvelle dimension de l’audience planning et permet de s’approprier de nouveaux territoires de marque. De plus, le ciblage contextualisé offre un accès à un internaute plus réceptif car plus disposé et par conséquent une meilleure mémorisation de marque.”
Viuz- Quels sont vos nouveaux projets technologiques ?
Clarisse Madern : Une image ne se comprend que dans un contexte élargi c’est pourquoi nous avons souhaité enrichir le standard de marché que nous avons créé en développant notre technologie de placement contextuel de Cognitive Content Analysis (CCA) qui classifie sémantiquement et de manière granulaire images, articles et URL.
Cette technologie nous permet de veiller à la Brand Safety, de garder la maîtrise du contexte et des environnements publicitaires tout en blacklistant un certain nombre de thèmes et mots toxiques.
Nous travaillons également à de nouveaux formats inédits et impactant pour la vidéo.
Nous allons également lancer plusieurs nouveaux formats qui donneront plus de possibilités aux annonceurs de mettre en scène leurs produits ou d’interagir encore plus avec les utilisateurs. J’estime que la créa a été la grande oubliée de l’automatisation alors que c’est le plus grand déclencheur d’action. Nous voulons être une réponse à l’hyperstandardisation des formats.
Nous annonçons le lancement de notre propre SSP avant la fin de l’année pour pouvoir travailler de façon plus directe et facile avec les trading desks. Dans ce cadre nous effectuons une démarche profonde de “supply path optimization” grâce un algorithme d’intelligence artificielle pour maximiser nos systèmes d’enchères dans l’intérêt des acheteurs et les publishers.
Enfin, nous vous réservons également une surprise de taille, rendez-vous dans six mois !
