Adrian Figgeri, Data Scientist chez Facebook a publié sur son blog une étude co-rédigée avec ses collègues de Facebook, P. Alex Dow et Lada Adamic, consacrée à la viralité des photos partagées sur le réseau social.
A partir de la photo de de Barack et Michelle Obama après l’élection (7,4 Millions de likes) et celle également virale postée par un Petter Kverneng, un particulier Norvégien en quête d’1 million de likes (1,8 Millions de Likes générés), les auteurs ont ainsi pu décrypter les ressorts et les dynamiques des larges phénomènes viraux : plus de 100.000 « nœuds sociaux » sur le réseau.
Aux termes de cette étude, les auteurs ont constaté que seuls 5% des photos sont partagées, mais qu’une photo partagée génère en moyenne 14,8 « Re-partages ».
0,5% des photos générent 50% des partages
En revanche, souligne l’étude, si le phénomène viral des larges partages en cascade (plus de 500 « Shares ») ne touche en fait que 0,5 % des photos, ces photos représentent toutefois 50% des photos partagées.
90% du partage sur les premières 24 heures
Autre enseignement sur le parcours et la profondeur virale des deux photos : La plupart des partages surviennent dans les premières 24 Heures : ils représentent 96% des partage de la Photo d’Obama et 90% des partages de l’Opération “1 million likes”
Différence de propagation entre base installée de fans forte et base installée faible
En revanche la photo Obama qui a été elle postée sur la page Facebook du président donc sur une large base installée a bénéficié d’un partage massif sur la première heure tandis que l’opération « 1 million likes » du jeune Norvégien a été plus longue à démarrer, le pic de partage ayant lieu 17 heures après sa publication.
L’analyse statistique complexe des différentes ramifications et de la profondeur des deux «Memes» n’a en revanche pas fait ressortir de différence majeure hormis une croissance organique plus lente et régulière du «Meme» Norvégien.
Le champ d’investigation est jeune et beaucoup de champs de recherche restent à explorer. Une hypothèse se vérifie cependant rapidement au fil de ce type d’étude, l’exposition répétée des utilisateurs à un même contenu viral via plusieurs nœuds sociaux tue rapidement sa viralité.
Comme la répétition en publicité…
Accès à l’étude complète et la méthodologie