Selon S.A.P, 2013 sera une année de choix pour la Big Data. Celle-ci poursuit sa rapide maturation et commence à s’imposer dans des contextes généraux tels que les élections politiques, la distribution, la santé, l’automobile ….
L’entreprise technologique identifie plusieurs tendances IT autour de ce phénomène :
• Les activités de Fusion-Acquisition seront un driver important pour la Big Data.
Les analystes prédisent ainsi que les technologies et services autour de la “Big Data” atteindront 10 milliards de dollars en 2013, tirés principalement par les activité de Fusion-Acquisition (analyse prédictive, études exploratoires,…). De récentes levées de fonds semblent également suivre des modèles de données impliquant l’usage de la Big Data. SAP prévoit que les investissements continueront de progresser dans les prochaines années pour doubler d’ici à 2016.
• Des usages spécifiques par secteur
L’étude montre qu’il se dégage des cas d’usage passés en revue, des spécificités sectorielles. Les distributeurs vont ainsi plutôt utiliser la Big Data pour maximiser la valeur délivrée à leurs clients tandis que les industriels et entreprises de services financiers vont plutôt l’utiliser pour optimiser leur productivité opérationnelle. Les secteurs publics ne sont pas en reste puisque les analystes prédisent que le segment Big Data à destination du secteur public va progresser de 30% en 2013 pour atteindre 1,4 milliards de dollars. L’analyse d’opinions en temps réel (“sentiment analysis”) et l’amélioration de la productivité opérationnelle seront les principaux bénéficiaires de ces investissements publics.
• De nouvelles problématiques de volume
Alors qu’à chaque instant l’avalanche de données prend de l’ampleur, nos systèmes d’information deviennent de plus en plus inutiles pour gérer le flux de données. L’étude prédit qu’en 2013 le volume de données créés et/ou dupliquées atteindra les 4 milliards soit un coefficient multiplicateur de 4 par rapport à 2010. Ces nouveaux volumes impliquent qu’il faudra davantage de ressources pour analyser et “cruncher” de la donnée. Les scientifiques de la donnée prendront donc vraisemblablement un rôle de plus en plus clef dans les organisations.
• L’émergence d’une future gouvernance des données
La Big Data intégre de plus en plus de données brutes. Avec la libération massive de jeux de données hétérogènes et fragmentés, il devient nécessaire de mettre en place des normes et règles de gouvernance notamment pour inciter les organisations à tester la qualité des données, à respecter des règles de sécurité pour la diffusion et le croisement des données et enfin créer une intendance de gestion des données avec une charte d’éthique, des normes,…
