General Sentiment est une société américaine qui analyse la réputation sociale sur le web des plus grandes marques mondiales. L’entreprise a mis au point deux méthodes pour analyser la réputation des marques au cours du dernier trimestre 2012 :
– “Impact media value” qui valorise l’exposition d’une marque dans les medias traditionnels ou sur le web et quel que soit le type d’infos qui circulent, bon et bad buzz.
– “Perception media value” : isole les bonnes et les mauvaises citations d’une marque en lui attribuant un bonus pour les bonnes nouvelles et un malus pour les mauvaises.
Ainsi en utilisant la valeur brute de l’espace media, General Sentiment a sorti le TOP 20 des marques ayant le plus fort impact rapportant ainsi l’ensemble des infos publiées sur la marque, la fréquence de ses citations et sa présence sur les réseaux sociaux.
Facebook occupe la première place avec en décembre dernier la mise en ligne de son application Pokeapp vivement critiquée pour être un plagiat de Snapchat. La société de Mark Zuckerberg a été également en cette fin d’année 2012 prise dans le tumulte de la polémique autour de la potentielle modification des conditions d’utilisation d’Instagram.
Google arrive en 2ème position avec tout d’abord la réintégration de son appli Google maps sur iOS puis en décembre, l’enquête de la Commission Fédérale du Commerce (FTC) .
Amazon et Apple occupent respectivement les 3ème et 4ème places au coude à coude.
Amazon a lancé son offre Amazon Prime à 7,99$ /mois et souffert de la panne de ses services informatiques en décembre. Apple a lancé son i-Pad mini et a annoncé en décembre que l’entreprise investirait 100 millions de dollars dans la production d’ordinateurs aux États-Unis.
Les 5ème et 6ème positions reviennent à Microsoft et Adobe.
Dans les plus belles catastrophes en terme de “perception media value”, on trouve le groupe d’assurance Zurich et la marque Heineken. L’un pour la note salée des réclamations des sinistrés de Sandy s’élevant à 700 millions de dollars et l’autre pour un appel rejeté par la Commission Européenne de Justice qui condamnait l’entreprise dans une affaire de complicité avec un cartel néerlandais de production illégale de bière à une amende 265 millions de dollars.