Facebook rentre dans l’Intention.
Après quelques jours de spéculations, Marc Zuckerberg a dévoilé Facebook Graph Search un moteur de recherche dans le Graph Facebook par personnes, centres d’intérêts et lieux portant sur plus d’1 milliards de personnes, 240 milliards de photos et trois mille milliards de connexions. Un dispositif présenté par le CEO de Facebook comme le troisième pillier du service après le Fil d’actualité (NewsFeed) et la Timeline.
Depuis plus d’un an Lars Eilstrup Rasmussen et Tom Stocky des anciens de Google a la tête d’une équipe de plus de 100 ingénieurs travaillaient sur le projet Facebook Graph search.
Visuellement la barre de recherche, plus large que la recherche Facebook existante permet de lancer des recherches comme «films préférés de mes amis» et obtenir des recommendations géolocalisées avec des requêtes de type «Restaurants parisiens que mes amis préférent».
Insistant sur le respect de la vie privé Facebook autorisera uniquement la découverte de contenu spécifiquement partagés avec vous.
La recherche est pour l’instant limitée à la langue Anglaise et exclut certains objets de l’Open Graph comme les morceaux de musiques écoutés ou les posts.
Facebook Graph search est pour l’instant ouvert en Beta auprès d’un nombre limité d’utilisateurs aux Etats-Unis et sera déployé progressivement sur demande.
Facebook s’est très peu étendu sur la monétisation de Facebook Graph search précisant que le dispositif Facebook Sponsored Results existait depuis août. Un format publicitaire qui génère des taux de clic pouvant aller jusqu’à 3%.
Si le moteur de recherche montait en popularité, il pourrait représenter une menace certaine sur Google : Marc Zuckerberg avait précisé en novembre que plus d’1 milliard de requêtes étaient générées chaque jour sur Facebook tandis que Google traiterait de son côté plus de 3,3 milliards de recherches quotidiennes.
L’annonce a laissé le marché de marbre, l’action Facebook terminé en baisse de 2,74 % à 30,10 dollars tandis que Google restait stable à 724 dollars.
L’impact a été beaucoup plus négatif sur Yelp, spécialiste des recommandations géolocalisées dont l’action a terminé en baisse de 6,19%.