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Vocal : trois infos sur le search, la position zéro et une tendance

Selon une étude de Search Foresight et My Media de septembre 2018, 86% des utilisateurs d’assistants vocaux effectuent régulièrement des recherches sur Internet à la voix.
Déjà tendance SEO 2018, comprendre le vocal pourrait bien être LA bonne résolution de ce début d’année. 

 Zapp2Photo / Shutterstock

Le point sur le vocal en 3 infos.

1. 50% du volume de recherches total

C’est ce que représentera le search vocal en 2020 d’après ComScore. 

Le développement du search vocal s’explique d’une part, par le développement du parc d’appareils connectés à commande vocale et notamment les smartphones et les enceintes, d’autre part, par l’adoption très forte par les Millenials de ce type d’interaction homme/machine avec lequel ils sont très à l’aise et enfin, par les avancés en matière d’intelligence artificielle qui rendent la conversation de plus en plus naturelle et donc de plus en plus séduisante pour tous.

Pour l’instant, l’essentiel de la recherche vocale se fait depuis un smartphone : 44% des utilisateurs de smartphone ont déjà effectué une recherche à la voix sur leur appareil (60% des 18-34 ans), contre 13% sur une enceinte vocale d’après le baromètre Search Vocal (MyMedia group).
Pour les 1.7 millions de français équipés d’enceintes connectées, la recherche d’informations sur Internet arrive néanmoins en quatrième position de l’utilisation qu’ils font de leur enceinte, après l’écoute de musique, la recherche d’info météo et l’écoute de la radio.  

2. Le référencement pour le vocal ou la position zéro

Ceux qui l’ont expérimenté le savent, à la recherche par la voix, Google ne dicte qu’une seule réponse : la position zéro de sa page de résultats.

La position #0 désigne la position située au-dessus des résultats naturels du moteur de recherche qui s’affiche sous forme de boite de réponse directe. Parmi les différents types de réponses (Featured snippet, Knowledge Card et Quick Answer), ce sont les featured snippets ou extraits optimisés qui nous intéressent. Ils sont accessibles à n’importe quel contenu Web référencé naturellement. 

Reste à développer une stratégie de référencement appropriée en fonction des recherches susceptibles d’être faites à la voix.  

Un être-humain tape entre 30 et 40 mots alors qu’il parle avec un débit de 150 mots par minute. La recherche vocale ne s’appuie donc pas sur un ou deux mots clés mais sur des phrases plus longues et plus complexes. En effet, les utilisateurs ont tendance à anthropomorphiser leur assistant virtuel en leur adressant des requêtes lexicalement plus riches.

A condition de créer des contenus en phase avec ces recherche vocales plus riches pour figurer sur la première page de résultats, de préférence dans les 6 premiers, d’avoir une page qui se charge rapidement et d’avoir codé ses contenus en conséquence, ils pourront ressortir en extrait optimisé sous forme de paragraphe, de liste ou de tableau.

3. En 2019, le vocal devrait passer du search à l’action

Le développement des objets connectés dans la maison devrait y contribuer. Par exemple grâce à Ikea, qui commercialise depuis l’an dernier une gamme d’ampoules connectées compatibles avec Siri, Google Assistant et Alexa. A cette gamme d’objets connectés à prix abordable viennent s’ajouter prochainement des stores. De quoi développer le smart home.  

Le shopping vocal peine encore à se développer en France. Mais l’exemple des Etats Unis, où les enceintes connectées ont été lancées plus tôt donnent des tendances plutôt prometteuses. Le shopping y est, en effet, le deuxième usage le plus répandu après la consultation de la météo.

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Pilier du développement des commandes vocales, la reconnaissance du langage naturel atteint un niveau de perfection bluffant. 

Pour preuve, Google Duplex, qui a fait sensation lors de la Google I/O 2018. Désormais, Google Assistant est capable d’appeler des restaurants ou des commerces à sa place.
Un véritable personal shopper en somme.