Ce n’est pour l’instant qu’un scénario catastrophe…D’après une analyse de Pagefair le phénomène d’Adblocking qui touche en premier lieu les sites de jeux et les sites High tech est en train de devenir mainstream.
Précisons toutefois que le métier de Page fair consiste à mesurer, pour les éditeurs, le nombre d’utilisateur utilisant des logiciels d’Adblocking et que l’analyse se limite à 220 sites web.
Quelle est l’ampleur du phénomène ?
Sur les 220 sites étudiées le taux moyen de blocage des publicités s’est élevé à 23,7%. A titre de comparaison une étude ménée par CalrityRay en mai 2012 estimait ce chiffre à 9,26% aux Etats-Unis et en Europe.
Selon Page Fair, Adblockplus créé en 2002 serait l’extension la pus téléchargée sur les navigateurs Chrome, Opéra et Firefox. 36,7 % des utilisateurs de Firefox utiliseraient un logicel d’Adblocking contre 30% des utilisateurs de Chrome et 20% des utilisateur d’Opéra.
Les auteurs précisent par ailleurs que selon les tendances actuelles observées sur les navigateurs le phenomène d’Adblocking pourrait progresser au minimum de 50% lors des 5 prochaines années.
Le mobile n’est pas épargné apr l’Adblocking qui touche 12,4% des utilisateurs du navigateur mobile firefox mais pour l’instant moins de 2% des navigateurs mobiles concurrents.
Plus inquietant, parmi les 200 sites étudiés et sur les 38 sites ayant émis la plus large somme de données analysables, Page Fair a extrapolé une croissance annuelle de 43% du taux d’Adblocking. Ce qui permey à Pagefair de projetter à taux constant, un taux d’équipement de 100% de logiciels d’Adblocking à l’horizon 2018….
Le montant des dégâts ?
Au-delà de la querelle de chiffres et du scénario noir dressé par Page Fair et si l’on se réfère uniquement au taux d’Adblocking de ClarityRay de 9,26%, le manque à gagner est lui réel pour les sites soit 3,7 milliards de dollars de revenus display «bloqués » en 2013…
Accès à l’étude complète ici
